Autres approches

Exercices des yeux en kathak


(éla­bo­rés d’après l’enseignement de Pdt Bir­ju Maha­raj)

En silence ou en musique :

* Visua­li­ser un cercle large autour de son tho­rax en le sui­vant men­ta­le­ment, yeux fer­més et immo­biles, tête fixe. Le par­cours du regard doit être lent et régu­lier. Si on s’aperçoit que le cercle n’est pas rond à cer­tains endroits, ou qu’il manque à d’autres, repas­ser à ces endroits autant de fois que néces­saire

* Suivre, les yeux ouverts, une ligne hori­zon­tale en « tra­ver­sant les murs », et à trois vitesses : lent, moyen, rapide. La tête est fixe, la nuque souple.

- idem entre le haut et le bas

- idem en dia­go­nales

- idem en cercle, dans un sens et dans l’autre.

- idem en un des­sin choi­si par soi.

* Le regard est fixé à l’horizon, la tête pivote sur son axe à par­tir de l’axis, à droite puis à gauche, aux trois vitesses.

- idem entre le haut et le bas et suite comme pré­cé­dem­ment.

* Affleu­rer du regard les choses, tête immo­bile, puis mobile dans la direc­tion du regard.

* La main entraîne le regard, comme si elle le dérou­lait.

* Tou­cher du regard la chose que l’on regarde.

* Lan­cer le doigt et poser le regard.

* Lan­cer le regard et ajus­ter la tête pour qu’elle soit face au point regar­dé (à la façon des chats, qui déplacent leur tête pour l’avoir tou­jours face à ce qu’ils regardent).

* Le regard à l’inspir et à l’expir

* Le regard fixé devant soi sur la ligne d’horizon, s’ouvre et se ferme avec les mains dont il voit la paume.

* Le regard pro­je­té et ciblé vers l’avant, puis qui « rentre » en soi, yeux ouverts devant soi sur la ligne d’horizon.

* Com­bi­nai­son de tous ces regards en impro­vi­sa­tion où l’on n’utilise que le visage, puis le visage et le torse, puis tout le corps sans dépla­ce­ment, puis tout le corps en dépla­ce­ment.

Le Kathak joue sur la pola­ri­té vision péri­phé­rique et vision ciblée, en danse abs­traite comme en danse nar­ra­tive, avec une pré­do­mi­nance du péri­phé­rique pour la danse abs­traite et du ciblé pour la danse nar­ra­tive. C’est de l’équilibre glo­bal de ces deux visions que l’on voit la qua­li­té d’un dan­seur.

Andréine Bel

Article créé le 16/02/2020 – modi­fié le 12/06/2020

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